1. Principes et origine
Les Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM) sont des associations qui découlent de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ou isolées socialement. Selon la Caisse Nationale de la Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) les GEM sont « des dispositifs visant l’insertion dans la cité, la lutte contre l’isolement et la prévention de l’exclusion sociale des personnes en grande fragilité ». Les GEM ne sont pas des structures médico-sociales, ils ne délivrent pas de soins ni de prestations. La fréquentation des GEM est ouverte à des personnes partageant des problématiques de santé ou des situations de handicap similaires. Les personnes fréquentant un GEM ont des parcours de vies très hétérogènes et connaissent des troubles pouvant varier considérablement en termes d’intensité et de répercussion sur l’autonomie. Il y avait environ 460 GEM en 2017 selon la CNSA et en 2020 on en comptait 605. Aujourd’hui on compte plus de 650 GEM. Il existe 3 types de GEM : les GEM pour tous les troubles psychiques, les gems autistes et ceux pour les cérébrolésés. Pour donner une proportion, selon Stefan Jaffrin, 80% des GEM sont des GEM dit psychiques, 15% des GEM cérébrolésés et 5% des GEM autistes.
Les acteurs des GEMS
1) Les animateurs :
Ils sont au nombre de 2 par GEM. Ils sont là pour animer des activités socio-culturelles et trouver des partenariats.
2) Les adhérents :
Sont des personnes psychiatrisées et isolées. Handicap psychique : nous donnerons la déf plus tard
3) Les membres du bureau :
Elu pour 1 an. C'est eux qui prennent les décisions. On retrouve : le président, le vice pré, le trésorier, le secrétaire, les suppléants.
Définition
Handicap psychique : Le handicap psychique se définit comme étant la conséquence, « la résultante sociale » des troubles psychiques. Il se traduit comme une difficulté « à acquérir ou à exprimer des habilités psychosociales ou encore la possibilité ou non d’assumer une activité professionnelle ».
(Sébastien Muller, 2011).
Il ne faut alors pas confondre la maladie d’une part et le handicap psychique qui est la « conséquence stabilisée de la maladie » (Pierre A. Vidal-Naquet, 2009)